Choisir un objet d’email marketing percutant qui suscite l’attention conditionne l’ouverture d’un e-mail. Il est donc important d’y prêter une attention particulière si l’on souhaite être lu.
Un bon marketer sait que le choix de l’objet d’e-mail est déterminant dans la mise en œuvre d’une campagne emailing. Il permet d’augmenter le taux de lecture. En moyenne, un professionnel reçoit une centaine d’e-mails par jour, dont une bonne moitié à caractère publicitaire. Que ce soit pour un premier contact, une relance, une dernière ouverture ou un remerciement, ces quelques exemples ont fait leurs preuves et sont adaptés à de nombreux cas.
Pourquoi l’objet d’e-mail est extrêmement important ?
À force de recevoir des e-mails, un employé a tendance à les mettre à la poubelle avant même de les ouvrir. Et pour cause, il passe près d’un tiers de son temps de travail à les lire et à y répondre.
C’est donc une erreur grossière et à éviter que de préciser dans l’objet qu’il s’agit d’un e-mail promotionnel qui n’apporte rien à l’entreprise. À la longue, ce type de courrier finira son parcours dans les spams. Il sera alors impossible d’atteindre la personne dans le futur.
La longueur idéale d’un objet est d’une trentaine de caractères. Il doit par être capable de susciter la curiosité, l’envie et la curiosité du destinataire, surtout s’il s’agit d’un premier contact. C’est un indicateur de performance qui permettra de mesurer l’efficacité de la solution emailing adoptée. Banana Content met à disposition des entreprises le savoir-faire de son équipe dans ce domaine.
Au même titre que l’objet, l’aperçu est également essentiel en matière de création d’e-mailing. Il s’agit de cette ligne de texte qui s’affiche à côté ou en dessous de l’objet avant l’ouverture éventuelle d’un courrier. Prendre le temps de peaufiner l’objet et l’aperçu est donc capital.
Les différents objets d’e-mail percutants pour forcer l’ouverture du mail
Bien entendu, il n’existe pas d’objet standard pour tous les types d’email. Tout dépend de l’objectif que l’on vise et de la personne à qui l’on s’adresse. Pour autant, certaines amorces ont fait leur preuve pour susciter l’attention.
- Jouer sur la fibre sentimentale
Il ne s’agit pas de verser dans la familiarité, mais de faire preuve d’empathie et de compréhension. Ce type d’objet, qui a une dimension inclusive, déclenche un passage à l’action. Une accroche comme « Vous n’êtes pas seul » rassure le destinataire et instaure instantanément un climat de confiance.
- Raconter une anecdote personnelle
Idéal pour les e-mails commerciaux, ce genre d’objet insuffle la proximité que l’auteur souhaite avoir le destinataire. La fonction de l’élément personnel est de mettre en place une dimension « one to one ». Par exemple, lors d’une reprise de contact avec un ancien client en vue de lui présenter une nouvelle offre, une phrase comme « Vous souvenez-vous de notre dernier échange ? » amène la personne à faire appel à ses souvenirs, et donc à ouvrir l’e-mail.
- Évoquer un défi
Dans l’objet, l’auteur s’adresse directement au destinataire en montrant son intérêt pour les préoccupations typiques à son secteur d’activité. En d’autres termes, il s’agit d’exploiter le mécanisme de la motivation et de la récompense. « Une solution à votre souci de contenu éditorial » pourrait être un excellent objet pour les courriers commerciaux qui doivent inclure le pronom possessif « vous ».
- Poser une question directe
Le principe de cet objet est de piquer le destinataire au vif pour assouvir sa curiosité, lui donner envie d’en savoir plus. mais sans pour autant tout dire. La personne ouvrira automatiquement le courrier, ne serait-ce que pour être certain d’avoir bien lu. « Utilisez-vous un CRM qui rame ? » est par exemple une bonne entrée en matière.
- Demander une aide
Contrairement à une certaine idée reçue, de nombreuses personnes aiment rendre service. Il est donc perspicace de demander par exemple « qui est en charge du parc informatique chez vous ? » pour vendre des ordinateurs ou des logiciels.
- S’adresser à la personne avec son prénom
De nos jours, appeler quelqu’un par son prénom n’est plus perçu comme étant une indélicatesse. Pour preuve, de nombreux professionnels signent leurs e-mails de cette manière. Cela donne l’impression de ne pas être en terrain inconnu, ce qui désamorce la tension. « Claude, je vous recommande ceci » est un bon exemple.
- Demander des nouvelles
Avec ce type d’objet, l’auteur fait montre d’intérêt réel pour le destinataire. Il rencontre un bon taux d’ouverture, surtout en début de journée ou de semaine, et permet d’humaniser la relation entre le prospect et le commercial. « J’espère que vous allez bien » est aussi courtois qu’efficace, et exerce un effet domino sur tout un réseau.
- Faire une veille personnalisée
En disant par exemple à une personne « cet article parle de votre métier », on a de fortes chances de l’intéresser sans être invasif. Mais attention, il faudra veiller à personnaliser autant que possible le contenu de l’email, autrement, le destinataire aura très vite l’impression d’avoir été floué.
- Proposer son aide
Une phrase comme « Je peux vous aider ? » suggère une disponibilité. Elle cadre bien avec un contenu éducatif ou une offre de formation. Là encore, il est inutile de tourner autour du pot, car la personne a besoin de savoir si effectivement l’auteur du message a bien une solution adaptée à son problème.
- En dire juste assez
Un objet comme « Une dernière chose » incite le destinataire à cliquer pour vérifier qu’il n’est pas passé à côté d’une opportunité. Mais il faut faire attention à ne pas décevoir la personne avec une offre de mauvaise qualité. Dans le pire des cas, cela entraînera une désinscription à l’abonnement.
- Faire un reminder amical
Les relances sont toujours délicates. L’objet doit donc être aimable pour désamorcer la tension, tout en menant subtilement à une conversion. « Cela a été un plaisir d’échanger avec vous » est un bon exemple d’objet, tout comme « À la suite de notre entretien ».
- Livrer une information supplémentaire
L’astuce consiste à réactiver la mémoire du destinataire en lui suggérant qu’il lui manque des données importantes. Également adaptées aux relances, des accroches comme « Voici l’article dont nous avons parlé » ou « Voici les informations que vous recherchiez » incitent à ouvrir le courrier.